22 juin 2013

Une nuit banale




Je me couche généralement vers 10 ½ heures après avoir vu un film à la télévision sur TV5 Monde (en français !) ou sur l´une des chaînes nord-américaines en V.O. (sous-titrés en portugais). Les progrès sont fantastiques depuis le cinéma de quartier du samedi soir, en famille (et pas tous les samedis : Nous n´étions pas les Rotschild !) aux 60 chaînes à la maison, assís sur notre sofa préféré, en sirotant un verre de Chivas Régal de 12 ans d´āge (Pas tous les jours : Nous ne sommes pas Bill Gates !... et surtout notre foie n´est plus ce qu´il était !). Voilà, je me couche donc « à l´ancienne », c´est-à-dire sur le dos, appuyé sur plusieurs coussins. C´est la meilleure façon de respirer calmement, sans m´étouffer, que j´ai trouvée pour dormir, depuis que j´ai eu une trachéotomie (je ne respire plus par le nez ou par la bouche, mais par un trou dans la gorge !). Fréquemment je m´endors quelques minutes plus tard et je me réveille, pour la première fois, entre minuit et une heure du matin. Je vide ma vessie et je me recouche. Là je dors encore deux ou trois heures sans problèmes. Une fois de plus je me lève et je visite les toilettes, puis je me recouche. C´est normal à mon âge ! (J´ai fêté mes 82 ans il y a quelques jours !). C´est seulement alors que commencent mes « insomnies » hypnotiques d´écriture automatique ! J´écris des pages entières de textes manuscrits (avec des lettres majuscules). Le plus difficile ce sont les corrections : J´ai beaucoup de mal à retrouver les erreurs ! Puis j´écoute les bruits de la nuit pour essayer de deviner quand je dois me lever pour écrire « Ma lettre à Momo », qui est ma façon de dialoguer avec Monique, depuis que j´ai perdu la voix.

Chroniques indignées II 

15 juin 2013

Présentation réformiste



Je commence une nouvelle série de chroniques sans savoir où me ménera cette quête, de mondes improbables, de monde utopiques, qui auraient pour devise « Liberté-Egalité-Fraternité ». Oui, je sais que c'est du délire et qu´il y a une grande différence entre vouloir et pouvoir ! Je sais aussi que parfois, quand certains dirigeants veulent accélérer le processus de transformation de la société, ils ont recours, pour avancer, à la force et à là contrainte. Ce n´est même plus le choix entre le bâton et la carotte, c´est carrément la trique « pour le bien de tous les travailleurs » . Je l´avoue : je suis contre la révolution violente ! Car c´est ainsi que quelques fois, les mêmes qui ont lutté pour plus de liberté, pour plus d´égalité et pour un monde plus fraternel et qui s´opposent aux méthodes trop autoritaires utilisées par le gouvernement «révolutionnaire» se retrouvent, dans le meilleur des cas, dans des camps dit de « rééducation » (avec les canailles qu´ils ont combattu toute leur vie) et, dans le pire, devant le mur des fusillés ! Pourtant tout le monde devrait savoir qu'en politique, la violence n´est jamais la bonne méthode ! 

Quand je dis, dans mes écrit indignés, qu´avec la moitié de ce qu´on dépense chaque année en frais militaires et en publicité - soit les plus inutiles et absurdes des dépenses – on pourrait résoudre tous les problèmes d'alimentation, d´éducation et de santé de tous les exclus du progrès du monde, je sais que je me ridiculise face aux personnes sérieuses. Même mes meilleurs amis murmurent : « Il est toujours aussi farfelu, avec ses idées, Yvan ! ». Les autres hausses tout simplement les épaules !...  

Chroniques indignées

08 juin 2013

Pour terminer...




Pour terminer cette série de blogs - qui se ressemblent sans se rassembler – je vais avoir recours à l´imagination poétique. Est-ce que les journalistes ont conscience de la médiocrité des informations qu´ils nous jettent en pâture, tout en dénonçant le manque d´intérêt des gens pour la politique ? On sait d´ailleurs, par les journaux, que 40% des électeurs français s´en foutent de qui sera leur Président ! Alors, les marchands de nouvelles, au lieu d´appeler le peuple à un plus grand civisme, vont au plus facile : Ils continuent à nous parler de foot et de modes. Pas un seul journal fait, honnêtement et avec rigueur, son devoir de bien informer les lecteurs en révélant, par exemple, ce que cachent les discours des politiciens. Je reconnais que tout ce que j´écris sur la politique manque de profondeur et de documentation sérieuse. Mes chroniques indignées sont plus l´indication d´un « état d´esprit » qu´une analyse sérieuse du sujet. Quand je parle, par exemple, des banques je ne peux me référer qu´à ma propre expérience de dépôts et de transferts de fonds dans les divers pays où j´ai vécu (bien que sur trois continents !...). Je n´ai jamais possédé des actions ni des bons d´Etat. Par contre, pour protéger mes modestes économies de l´inflation ou d´éventuelles dévaluations, j´ai demandé conseil aux banquiers et une fois sur deux j´ai perdu de l´argent. Mon expérience de militant, au parti socialiste, ne m´a pas non plus beaucoup aidé à mieux comprendre la politique de mon pays. Je ne peux pas dire non plus que j´ai été déçu car je n´ai jamais rien attendu de la politique sauf, peut être, un peu d´honnêteté des élus et le respect des promesses.

Chroniques indignées