Les poèmes et indignations d'Yvan Avena (1930-2015), poète et créateur de la galerie Art Club.
23 décembre 2013
Du bon et du mauvais Cinéma...
Nous adorons le cinéma. Il ne se passe pas un jour sans que nous voyons un ou deux films sur le grand écran de notre téléviseur. Le câble assure un grand choix, mais pas toujours la qualité ! Monique, ma compagne très cinéphile, complète ses connaissances (et les miennes) à travers les informations que nous fournit internet. Parfois même elle revoit, sur son écran d´ordinateur, de vieux films.
C´est depuis peu que j'ai commencé, dans mes articles à contenu politique, pour mon blog, a écrire sur certains films qui m´ont impressionné par la force et la richesse de leur message social. De temps à autre les cinéastes de gauche (oui, ça existe !...mais ils sont rares !), obtiennent miraculeusement des financements pour faire un film critique sur des événements politiques anciens ou d´actualité. Ces films nous font découvrir, en seulement 1 heure ½ , un bon nombre d´images, de sons et d'émotions, que même les meilleurs livres n'arrivent pas à nous transmettre. Le cinéma peut être du très grand art, car il peut figer, sur une pellicule, le temps qui passe. C´est grâce aux films que nous continuons à voir et à admirer des personnages qui sont morts depuis des décennies. C´est également le cinéma qui permet de reconstituer notre mode de vie (ou de survie) à des époques très anciennes (y compris d'avant l'écriture), pas toujours d'une véracité très scientifique, mais qui nous donne néanmoins une idée des progrès de l´homme.
Quand on dit le mot « cinéma », une lampe s´allume dans notre cerveau. Cette lumière nous apporte des souvenirs, parfois plus marquants que ceux de la vraie vie !
Chroniques indignées II
15 décembre 2013
Cinéma
Hier soir nous découvrîmes, par hasard, un film nord-américain surprenant : « Walkout » produit par Edward James Olmos C`est le récit de la genèse (et de l´explosion) de la révolte de « chicanos » en Californie en 1968. Contre les institutions scolaires qui les discriminaient. A la fin du film le producteur signale, qu'avant cette révolte, seulement 25 jeunes, d'origine mexicaine, étaient admis à l´université. Après que ce mouvement de protestation d´étudiants (violemment réprimé par la police casquée et armée de bâtons !) ait obtenu le soutien, massif, des parents, des voisins et des amis pour que les 12 étudiants arrêtés soient libérés, les autorités scolaires portent enfin plus d´attention aux exigences culturelles, légitimes, des étudiants « latinos ». Suite à ce mouvement de protestation, ce sont 1.200 étudiants « chicanos » qui sont admis dans les universités américaines ! C´est l´histoire d´une juste révolte qui réussit, bien que le problème de l'émigration illégale de Méxicains aux Etats-Unis soit toujours autant réprimée par la police des frontières. Le vrai mur, en plaques d'acier, qui sépare le Mexique des Etats-Unis (Oui, ceci me rappelle un certain « rideau de fer » qui était considéré « ignoble » par les pays du « monde libre », donc par les Etat-Unis). S´agit-il d´un mur qui sépare deux pays ennemis ? Bien que ça puisse paraître étrange, ces deux pays voisins partagent un même marché commun, avec libre circulation des marchandises et des capitaux, mais pas des personnes ! Mais que penser de tous ces courageux journalistes qui dénonçaient le mur de Berlin et qui se taisent maintenant pour celui de Tijuana ?
Chroniques indignées II
08 décembre 2013
Le vieux poète handicapé III...
Elias Adasme |
Nous recommanderions également, sans que ça soit obligatoire, d´essayer de pérenniser des échanges commerciaux ou culturels, même à très petites échelles, entre les deux villes concernées. Ces initiatives donneraient un sens social aux sport et une continuité dans les rapports, au-delà de l´exploit . Exploit qui, comme on le sait, n'a qu'une durée éphémère qui apporte plus de déceptions et d'amertume, à son entourage, que de réelles amitiés.
Chroniques indignées II
01 décembre 2013
Le vieux poète handicapé II...
Graciela Sacco - Bocanada (2013) - Boulevard Raspail, Paris - ©
Daniel Avena |
-Est-ce acceptable que l´on mette en concurrence des athlètes - handicapés ou pas - en représentation de leur pays, pour savoir celui qui est le plus fort, le plus rapide ou le plus habile ? Est-ce la bonne méthode pour combattre le nationalisme borné et excluant et de favoriser la coopération pacifique entre pays ? Qu´en pense d´ailleurs le Secrètaire Général des Nations Unies ? Est-il favorable aux Jeux Olympiques, au Championat Mondial de Football et à toute les mutiples rencontres internationales sportives, généreusement subventionnées par la publicité des grands groupes industriels et financiers multinationaux ? Est-ce vraiment par amour du sport, qu´ils financent ?...
Chroniques indignées II
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