23 décembre 2013

Du bon et du mauvais Cinéma...




Nous adorons le cinéma. Il ne se passe pas un jour sans que nous voyons un ou deux films sur le grand écran de notre téléviseur. Le câble assure un grand choix, mais pas toujours la qualité ! Monique, ma compagne très cinéphile, complète ses connaissances (et les miennes) à travers les informations que nous fournit internet. Parfois même elle revoit, sur son écran d´ordinateur, de vieux films.
C´est depuis peu que j'ai commencé, dans mes articles à contenu politique, pour mon blog, a écrire sur certains films qui m´ont impressionné par la force et la richesse de leur message social. De temps à autre les cinéastes de gauche (oui, ça existe !...mais ils sont rares !), obtiennent miraculeusement des financements pour faire un film critique sur des événements politiques anciens ou d´actualité. Ces films nous font découvrir, en seulement 1 heure ½ , un bon nombre d´images, de sons et d'émotions, que même les meilleurs livres n'arrivent pas à nous transmettre. Le cinéma peut être du très grand art, car il peut figer, sur une pellicule, le temps qui passe. C´est grâce aux films que nous continuons à voir et à admirer des personnages qui sont morts depuis des décennies. C´est également le cinéma qui permet de reconstituer notre mode de vie (ou de survie) à des époques très anciennes (y compris d'avant l'écriture), pas toujours d'une véracité très scientifique, mais qui nous donne néanmoins une idée des progrès de l´homme.

Quand on dit le mot « cinéma », une lampe s´allume dans notre cerveau. Cette lumière nous apporte des souvenirs, parfois plus marquants que ceux de la vraie vie !

Chroniques indignées II

15 décembre 2013

Cinéma




Hier soir nous découvrîmes, par hasard, un film nord-américain surprenant : « Walkout » produit par Edward James Olmos C`est le récit de la genèse (et de l´explosion) de la révolte de « chicanos » en Californie en 1968. Contre les institutions scolaires qui les discriminaient. A la fin du film le producteur signale, qu'avant cette révolte, seulement 25 jeunes, d'origine mexicaine, étaient admis à l´université. Après que ce mouvement de protestation d´étudiants (violemment réprimé par la police casquée et armée de bâtons !) ait obtenu le soutien, massif, des parents, des voisins et des amis pour que les 12 étudiants arrêtés soient libérés, les autorités scolaires portent enfin plus d´attention aux exigences culturelles, légitimes, des étudiants « latinos ». Suite à ce mouvement de protestation, ce sont 1.200 étudiants « chicanos » qui sont admis dans les universités américaines ! C´est l´histoire d´une juste révolte qui réussit, bien que le problème de l'émigration illégale de Méxicains aux Etats-Unis soit toujours autant réprimée par la police des frontières. Le vrai mur, en plaques d'acier, qui sépare le Mexique des Etats-Unis (Oui, ceci me rappelle un certain « rideau de fer » qui était considéré « ignoble » par les pays du « monde libre », donc par les Etat-Unis). S´agit-il d´un mur qui sépare deux pays ennemis ? Bien que ça puisse paraître étrange, ces deux pays voisins partagent un même marché commun, avec libre circulation des marchandises et des capitaux, mais pas des personnes ! Mais que penser de tous ces courageux journalistes qui dénonçaient le mur de Berlin et qui se taisent maintenant pour celui de Tijuana ?

Chroniques indignées II

08 décembre 2013

Le vieux poète handicapé III...

Elias Adasme


Je vais mettre fin à cette série sur les compétitions en m'opposant, sans ambiguïtés, à toutes les grandes rencontres sportives internationales médiatisées. Des rencontres entre jeunes sportifs, pour des matchs amicaux, seraient non seulement plus agréables et utiles, mais devraient se multiplier pour permettre aux régions et aux pays voisins de mieux se connaître. Chaque rencontre entre équipes de deux ou trois pays, pas plus (ceci pour éviter au pays qui accueille des investissements pharaoniques !). Les échanges sportifs seraient accompagnés de quelques conférences, illustrées de films, sur la culture des pays concernés et quelques visites, aux musées ou à un concert de musique contemporaine. Ces visites - qui ne dureraient pas plus de 10 jours - pourraient être organisées et, y compris, financées par de petites villes, ce qui éviterait la dépendance des organisateurs à la publicité commerciale des entreprises multinationales. Le premier mariage entre un jeune garçon et une jeune fille de deux villes éloignées (donc qui, sans ces rencontres sportives, ne se seraient jamais connus) ferait l´objet de grandes fêtes, à tour de rôle, dans chacune des villes concernées.

Nous recommanderions également, sans que ça soit obligatoire, d´essayer de pérenniser des échanges commerciaux ou culturels, même à très petites échelles, entre les deux villes concernées. Ces initiatives donneraient un sens social aux sport et une continuité dans les rapports, au-delà de l´exploit . Exploit qui, comme on le sait, n'a qu'une durée éphémère qui apporte plus de déceptions et d'amertume, à son entourage, que de réelles amitiés. 

Chroniques indignées II

01 décembre 2013

Le vieux poète handicapé II...

Graciela Sacco - Bocanada (2013) - Boulevard Raspail, Paris - © Daniel Avena


Que peut-on penser de ces grandioses et très médiatisées « Paraolympiades 2012 » de Londres ? Ma première réaction est positive : je pense que c´est louable de donner une chance, aux handicapés, de montrer qu´ils existent et n´ont aucune raison de se cacher ! Ils démontrent, par la même occasion, que malgré leur handicap (parfois très grave) ils peuvent non seulement partager l´existence des gens « normaux », mais même parfois les dépasser par des exploits physiques...Si nous restons dans ce cadre idylique, nous ne pouvons pas faire autrement que de soutenir les organisateurs d´une telle fête. Mais comme nous ne sommes pas du genre à approuver, sans analyser un peu le pourquoi et le comment des choses, je vais poser aux organisateurs des jeux (qui ne me liront jamais, malgrè que je sois un poète handicapé) quelques questions occultées. « La poésie n´entre pas en compétition !... » disait le poète argentin Raúl Gustavo Aguirre !

-Est-ce acceptable que l´on mette en concurrence des athlètes - handicapés ou pas - en représentation de leur pays, pour savoir celui qui est le plus fort, le plus rapide ou le plus habile ? Est-ce la bonne méthode pour combattre le nationalisme borné et excluant et de favoriser la coopération pacifique entre pays ? Qu´en pense d´ailleurs le Secrètaire Général des Nations Unies ? Est-il favorable aux Jeux Olympiques, au Championat Mondial de Football et à toute les mutiples rencontres internationales sportives, généreusement subventionnées par la publicité des grands groupes industriels et financiers multinationaux ? Est-ce vraiment par amour du sport, qu´ils financent ?...

Chroniques indignées II