01 janvier 2014

Ma nuit du jour de l´indépendance du Brésil


Pez (vers 1942) - Joaquin Torres-Garcia


La nuit du 7 au 8 septembre fut la plus bruyante que nous ayons vécue, dans notre quartier, depuis notre arrivée au Brésil. Ça a commencé avec un feu d'artifice ! Suivi par des chants scandés par des centaines de voix, avec plus d'enthousiasme que de talent. Nous sommes habitués aux bruits de ces manifestations sonores, plus ou moins musicales, car elles se répètent lors de chaque rencontre de football dans le stade. Le grand stade se trouve à, plus ou moins, deux kilomètres de chez nous, mais les chants de guerre des supporters arrivent a faire trembler nos fenêtres. Mais ce soir là il y avait quelques chose d'inhabituel : Après les chants, accompagnés par moment de musique légère, il y avait des discours enflammés hurlés dans un microphone ! Je supposais, étant donné le volume des hauts-parleurs, qu'il s´agissait de discours patriotiques. Le matin j´appris, par une voisine, que j'avais tout faux : Il s´agissait d'une gigantesque réunion organisée par une église protestante ! Les chants et la musique étaient des psaumes à Jésus-Christ qui, déformés par la distance, me faisait croire qu'elle provenait d´une fête organisée par les supporters du club de foot. Quand aux discours, c'était rien d'autre que des exhortations et des prières destinées à renforcer la foi des croyants.

Cette manifestation religieuse dura, sans interruptions et sans que les participants baissent le volume, de 10 heures du soir à 6 heures du matin ! Fort heureusement la fête à fini un dimanche, donc les voisins catholiques (toujours majoritaires dans ce pays) auront pu faire, Dieu merci ! la grasse matinée, après une nuit blanche ! 

Chroniques indignées II 

2 commentaires:

Monikki a dit…

J'aime beaucoup ce poisson pêché en Uruguay !

D a dit…


Merci
La photo a été prise à l'exposition "Modernités plurielles" au centre Pompidou.