25 février 2016

Sauver le monde





Pour sauver le monde, tel qu'il existe aujourd'hui, il suffit d'accepter le monde tel qu'il est. Il n'y a que les frustrés, les envieux, les ratés qui veulent que ça change. Aucun multi-millionnaire, sain d'esprit, souhaite que sa situation change. C'est bien la preuve que ce sont toujours les pauvres qui créent la pagaille. Ils veulent toujours plus, toujours plus, les pauvres !... Ils ne comprennent pas que les ressources de la planète sont limitées !   




18 février 2016

Résistance




Choisir la Résistance n´est pas une décision aisée ni même recommandable aux indécis. C´est d´ailleurs cette faiblesse humaine qui permet qu'un peuple intelligent et modéré, comme peut l´être le peuple français, vote pour un substitut de l´extrême droite. Comment le pays qui a pour devise “Liberté, Egalité, Fraternité” peut-il tomber si bas ?
Je ne peux éviter de penser que l'indifférence, le pessimisme et l'apolitisme décadent des intellectuels de la fin du XXème siècle sont, en grande partie, la cause d´une telle déchéance. Si ceux qui ont pour fonction première de penser, d'inventer et d'orienter l´avenir baissent les bras et refusent le rêve et l´Utopie, que peut-on espérer des masses populaires toujours à la recherche d´un peu d'espoir ? Que peuvent offrir les hommes politiques au peuple, si leurs plus grands penseurs et poètes ne voient plus rien d'attrayant dans les idées généreuses ?
L´échec du stalinisme laisse croire, à certains, qu'il n´y a pas d'autre issue que le capitalisme sauvage. Le manque de liberté, les restrictions et le totalitarisme politique de l'ex-Union Soviétique ne devraient pas faire oublier la longue liste de violences, d'injustices et de calamités que nous apporte le capitalisme déchainé et sans freins. Je lisais dans Le Monde (27/1/06) que les “zones franches”, soit les espaces de territoires ouverts à tous les trafics et abus des industriels et des banquiers, sont passés de “850 en 1998...à plus de 5.000 en 2004". Alors ?...
Peut-on se dire poète et ignorer que, malgré l'abondance de produits industriels, des millions de nos semblables, certains à deux pas de chez nous, n'ont pas de quoi se nourrir correctement, de quoi se loger, de quoi se soigner ? Le grand poète maya-kiché Humberto Ak'abal dit :”Pour ceux / qui ne parlent pas notre langue / nous sommes invisibles”. Poète, ouvre donc les yeux !...