04 avril 2007

Le marché de l´art



"a ponte"
















Le peintre français Cézanne, disait : “Le goût est le meilleur juge. Il est rare. L´artiste ne s´adresse qu´à un nombre excessivement restreint d´individus”. Là réside parfois le danger pour le jeune artiste : le conservatisme du goût de certaines régions et même de certains pays. L´artiste cherche alors une reconnaissance loin de chez lui. Dans le passé les artistes faisaient le tour de l´Italie puis, plus tard, avec la reconnaissance du mouvement impressionniste, Paris devint la capitale des arts. Paris était une ville cosmopolite et accueillante pour les artistes. Avec peu de moyens les artistes arrivaient à survivre et ils rencontraient facilement tous les esprits les plus révoltés et créatifs de leur époque. C´est à Paris, grâce à ce brassage de talents, que sont nés ou se sont développés quelques uns des plus importants mouvements artistiques de XXe siècle.
Fogaça y aurait trouvé sa place, mais aujourd´hui il habite Goiânia, ville nouvelle qui n´a pas encore de galeries de promotion de jeunes artistes, qui n´a pas un musée avec une exposition permanente de grands maîtres et qui ne dispose pas d´une critique rigoureuse dans les journaux pour éduquer le public. N´ayant aucune de ces conditions essentielles pour s´épanouir les meilleurs artistes sont obligés, pour ne pas sombrer, de chercher un public à l´extérieur. C´est ce que fait Fogaça avec succès. Après Brasilia et le Chili ce sera la Bolivie et probablement la France et l´Espagne.

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