Pourquoi le capitalisme mondialiste et globalisant rejette et marginalise une grande partie de l´art contemporain et, par ailleurs, fait monter à des prix records l´art moderne du XXème siècle, dont celui de communistes notoires ?
Pourquoi aujourd´hui ce système, pourtant rationnel, conquérant et très conscient de la rentabilité des investissements, stimule et encourage, partout, une pseudo “avant-garde” répétitive, ennuyeuse, de facture médiocre et sans aucun avenir ?
Pourquoi, dans ce monde sans réelle opposition, sans contre-pouvoirs menaçants, toute pensée critique, d´un artiste aux nombreux abus du capitalisme triomphant est laminée par le vide médiatique, par le mépris et parfois par la haine ?
Pourquoi les tableaux d´un jeune nègre nord-américain, autodidacte et drogué, mort d´overdose, se vendent un million de dollars et, parallèlement, plus ou moins deux millions de ses semblables pourrissent dans des prisons des Etats Unis ?
Pourquoi, après plus d´un demi-siècle de fréquentation du monde de l´art, je comprends chaque jour moins les critères de sélection du marché de l´art contemporain ?
Pourquoi et dans quel but les marchands et les promoteurs de l´art contemporain soutiennent-ils avec tant d´enthousiasme la médiocrité excentrique et farfelue de jeunes étalagistes apolitiques et ignore-t-ils, si souvent, le talent et le métier des vrais créateurs engagés ?
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