21 février 2012

Le départ au Guatemala

Nous avons mis toutes nos affaires dans un ancien conteneur que j´ai fait réparer par l’une des Coopac. Il y avait notre matériel de cuisine, les meubles en "pao sangue" que nous avions fait fabriquer sur place, nos livres, notre collection de sculptures et la vieille peugeot 305 de Monique. Miraculeusement tout est arrivé, en bon état, à Guatemala ciudad.

Monique avait repris la maison de la personne qu´elle remplaçait à l´Ambassade. Nous lui avions racheté les meubles donc, quand nous sommes arrivés, dès le premier soir - avec les draps de la Consul - nous avons pu dormir chez nous.  La maison était confortable et moderne et se trouvait dans une impasse, très calme, à quelques centaines de mètres de l’Ambassade. Le même soir il y eut une coupure générale d´électricité. Après tant d´années en Guinée-Bissau, nous étions presque habitués !  

Le jour suivant Monique se présenta à l´Ambassade mais, pour rejoindre son bureau, elle dû monter les onze étages de l´immeuble. Nous étions à 1.500 mètres d´altitude ! Il fallait du souffle ! La panne dura plusieurs jours. Puis l´Ambassadeur, très agité et exigeant, était sur le départ (il fut ensuite muté à Vanuatu, le bout du monde !!!), donc les premières semaines de travail furent, pour Monique, un enfer. Ce que nous avions gagné en confort et en bonté du climat (l´éternel printemps !), Monique l´avait perdu en qualité de conditions de travail. Je lui proposais qu´elle demande sa mutation à Paris. Elle résista et se trouva au Guatemala une nouvelle passion : la collection de tissages Maya.

Ainsi nous découvrîmes un monde merveilleux !

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