22 juin 2012

Fogaça et Alessandra Teles


J´envoie le 9 mai 2011 une douzaine de catalogues de l´exposition de Fogaça et de Alessandra Teles en Belgique , à quelques amis. L´exposition a lieu dans deux étages de la grande tour de la ville de Saint-Ghislain. Chaque artiste a son étage. Tous deux, d´une quarentaine d´années, sont des peintres amis de Goiânia.

Alessandra habitait, depuis quelques mois, en France. C´est pour elle un immense sacrifice car elle vit loin de sa famille et avec des moyens plutôt restreints. Mais c´est, pour Alessandra, ce qu´on appelle au Brésil un « posgrado ». C´est-à-dire un complément d´études universitaires avant d´exercer un métier avec succès. Originaire d´une famille d´écrivains célèbres elle doit, pour être reconnue dans son propre pays, couper le cordon ombilical. Après cette initiation elle peut espèrer ne plus être la fille ou la nièce de...mais Alessandra Teles artiste peintre. C´est ainsi que ça se passe en Amérique Latine. La renommée se gagne ailleurs que chez soi !

C´est dans ce même esprit que Fogaça expose, depuis quelques années, en France, en Espagne, en Bolivie, au Chili, en Argentine, à Cuba et maintenant en Belgique. Il n´a nullement envie de s´établir à l´étranger ni même ailleurs qu´à Goiânia mais, après ces étapes – la carrière d´artiste n´est jamais simple – il pourra choisir, plus facilement ses lieux d´exposition au Brésil. Avec ces antécédents internationaux, confirmés par de nombreux articles élogieux, il pourra continuer sa progression nationale. Au début du 20ème siècle il fallait passer par Paris pour être reconnu. Maintenant c´est moins contraignant. D´autres villes moins historiques font l´affaire...

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