J´envoie le 9 mai
2011 une douzaine de catalogues de l´exposition de Fogaça et de
Alessandra Teles en Belgique , à quelques amis. L´exposition a lieu
dans deux étages de la grande tour de la ville de Saint-Ghislain.
Chaque artiste a son étage. Tous deux, d´une quarentaine d´années,
sont des peintres amis de Goiânia.
Alessandra
habitait, depuis quelques mois, en France. C´est pour elle un
immense sacrifice car elle vit loin de sa famille et avec des moyens
plutôt restreints. Mais c´est, pour Alessandra, ce qu´on appelle
au Brésil un « posgrado ». C´est-à-dire un complément
d´études universitaires avant d´exercer un métier avec succès.
Originaire d´une famille d´écrivains célèbres elle doit, pour
être reconnue dans son propre pays, couper le cordon ombilical.
Après cette initiation elle peut espèrer ne plus être la fille ou
la nièce de...mais Alessandra Teles artiste peintre. C´est ainsi
que ça se passe en Amérique Latine. La renommée se gagne ailleurs
que chez soi !
C´est dans ce même
esprit que Fogaça expose, depuis quelques années, en France, en
Espagne, en Bolivie, au Chili, en Argentine, à Cuba et maintenant en
Belgique. Il n´a nullement envie de s´établir à l´étranger ni
même ailleurs qu´à Goiânia mais, après ces étapes – la
carrière d´artiste n´est jamais simple – il pourra choisir, plus
facilement ses lieux d´exposition au Brésil. Avec ces antécédents
internationaux, confirmés par de nombreux articles élogieux, il
pourra continuer sa progression nationale. Au début du 20ème
siècle il fallait passer par Paris pour être reconnu. Maintenant
c´est moins contraignant. D´autres villes moins historiques font
l´affaire...
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