08 août 2012

Le blog nouveau est arrivé

Voilà ! C´est reparti !... À 299 j´arrête. Le tout c´est d´y arriver...L´ennui c´est que je ne sais pas avec quoi je vais remplir les 89 chapitres qui manquent...Je pourrais, naturellement, reprendre les textes de mes derniers livres de commentaires et de poésie politique. Edités à une douzaine d´exemplaires ils peuvent également voyager sur l´océan du blog. A la voile...Sans hâte. De toutes façons je sais qu´ils n´arriveront jamais à destination. Comme un bateau fantôme, mes écrits dériveront dans la brume d´une baie perdue, loin du bruit et des lumières. Des algues gluantes couvriront peu à peu les mots et les enseveliront dans une trouble mare d´oubli. Un oubli très relatif car, pour oublier une histoire, il faut préalablement la connaître...et la poésie reste un mystère insondable. Elle est encore plus difficile à trouver que les pépites d´or dans le caniveau de ma rue...Et encore ! Etant donné que j´habite au centre du Brésil - une région qui fut « découverte » par les chercheurs d´or - en regardant bien je trouverais plus facilement des paillettes dorées que des livres de poésie dans les librairies.
Tout compte fait les poètes n´ont que ce qu´ils méritent ! Ils parlent d´amour, de champs fleuris, de fontaines d´eau fraîche, au milieu d´un désert aride, inhospitalier, plein de cactus, de scorpions et de serpents à sonnettes. Les poètes lyriques sont souvent ivres de mots trop gentils. Ils portent des lunettes déformantes qui transforment les dépôts d´ordures de nos sociétés en roseraies. Ils embellissent tellement qu´ils ont perdu toute crédibilité.

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