04 novembre 2012

Les chroniques indignées I





Il y a de quoi être indigné ! Oui, hier, sans aucune « fausse manoeuvre » j´ai perdu 15 pages (et donc 15 articles), très soignés, sur le sujet qui imprègne, depuis 20 ans, tous mes écrits, tous mes poèmes et toutes mes utopies. Saloperie d´ordinateur ! Définitivement perdus dans le vide de l´espace, sans laisser la moindre trace, mes articles ont subitement disparu. Je n´essaierai même pas de les reécrire car ce n´est pas dans mes habitudes de mémoriser des « phrases d´hommes célèbres » et encore moins les miennes. Je ne sais pas, non plus, réciter de mémoire les poèmes des « grands poètes français», ni ceux des petits poètes, bien plus nombreux, parmi lesquels on peut, sans crainte de m´offenser, me classer (Mais méfiez-vous de la modestie des vrais poètes ! Ils mettent trop de passion, trop d´amour dans leurs poèmes, pour rester indifférents face au mépris de la critique). Quoi qu´il en soit c´est dur pour le moral de perdre, dans le néant, 15 jours de travail, soit 15 perles de la couronne. Que faire ? Maintenant je repars à zéro . Tout en restant branché sur les mêmes sujets: la justice sociale, la solidarité, mon indignation face aux abus et tout en dénonçant, une fois de plus, le mépris des riches pour les plus pauvres, je reprends le fil de ma pensée et je confirme mes convictions: oui, je crois qu´une société plus juste est possible. Oui, je dénonce les canailles qui empêchent le développement harmonieux du monde. Je dénonce, sans relâche, ceux qui provoquent et entretiennent la violence et la haine, là où une simple volonté d´entente pourrait résoudre tous les problèmes les plus graves. Oui, je suis un poète engagé et je l´assume !

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