08 décembre 2013

Le vieux poète handicapé III...

Elias Adasme


Je vais mettre fin à cette série sur les compétitions en m'opposant, sans ambiguïtés, à toutes les grandes rencontres sportives internationales médiatisées. Des rencontres entre jeunes sportifs, pour des matchs amicaux, seraient non seulement plus agréables et utiles, mais devraient se multiplier pour permettre aux régions et aux pays voisins de mieux se connaître. Chaque rencontre entre équipes de deux ou trois pays, pas plus (ceci pour éviter au pays qui accueille des investissements pharaoniques !). Les échanges sportifs seraient accompagnés de quelques conférences, illustrées de films, sur la culture des pays concernés et quelques visites, aux musées ou à un concert de musique contemporaine. Ces visites - qui ne dureraient pas plus de 10 jours - pourraient être organisées et, y compris, financées par de petites villes, ce qui éviterait la dépendance des organisateurs à la publicité commerciale des entreprises multinationales. Le premier mariage entre un jeune garçon et une jeune fille de deux villes éloignées (donc qui, sans ces rencontres sportives, ne se seraient jamais connus) ferait l´objet de grandes fêtes, à tour de rôle, dans chacune des villes concernées.

Nous recommanderions également, sans que ça soit obligatoire, d´essayer de pérenniser des échanges commerciaux ou culturels, même à très petites échelles, entre les deux villes concernées. Ces initiatives donneraient un sens social aux sport et une continuité dans les rapports, au-delà de l´exploit . Exploit qui, comme on le sait, n'a qu'une durée éphémère qui apporte plus de déceptions et d'amertume, à son entourage, que de réelles amitiés. 

Chroniques indignées II

Aucun commentaire: