Le vieux poète handicapé III...
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Elias Adasme |
Je vais mettre fin à cette série sur les
compétitions en m'opposant, sans ambiguïtés, à toutes les grandes
rencontres sportives internationales médiatisées. Des rencontres
entre jeunes sportifs, pour des matchs amicaux, seraient non
seulement plus agréables et utiles, mais devraient se multiplier
pour permettre aux régions et aux pays voisins de mieux se
connaître.
Chaque rencontre entre équipes de deux ou trois pays, pas plus (ceci
pour éviter au pays qui accueille des investissements
pharaoniques !). Les échanges sportifs seraient accompagnés de
quelques conférences, illustrées de films, sur la culture des pays
concernés et quelques visites, aux musées ou à un concert de
musique contemporaine. Ces visites - qui ne dureraient pas plus de 10
jours - pourraient être
organisées et, y compris, financées par
de petites villes, ce qui éviterait la dépendance des organisateurs
à la publicité commerciale des entreprises multinationales.
Le premier mariage entre un jeune garçon et une jeune fille de deux
villes éloignées (donc qui, sans ces rencontres sportives, ne se
seraient jamais connus) ferait l´objet de grandes fêtes,
à tour de rôle,
dans chacune des villes concernées.
Nous recommanderions également, sans que ça
soit obligatoire, d´essayer de pérenniser des échanges commerciaux
ou culturels, même
à très petites échelles, entre les deux villes concernées. Ces
initiatives donneraient un sens social aux sport et une continuité
dans les rapports, au-delà de l´exploit . Exploit qui, comme on le
sait, n'a qu'une durée éphémère qui apporte plus de déceptions
et d'amertume, à son entourage, que de réelles amitiés.
Chroniques indignées II
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