01 décembre 2013

Le vieux poète handicapé II...

Graciela Sacco - Bocanada (2013) - Boulevard Raspail, Paris - © Daniel Avena


Que peut-on penser de ces grandioses et très médiatisées « Paraolympiades 2012 » de Londres ? Ma première réaction est positive : je pense que c´est louable de donner une chance, aux handicapés, de montrer qu´ils existent et n´ont aucune raison de se cacher ! Ils démontrent, par la même occasion, que malgré leur handicap (parfois très grave) ils peuvent non seulement partager l´existence des gens « normaux », mais même parfois les dépasser par des exploits physiques...Si nous restons dans ce cadre idylique, nous ne pouvons pas faire autrement que de soutenir les organisateurs d´une telle fête. Mais comme nous ne sommes pas du genre à approuver, sans analyser un peu le pourquoi et le comment des choses, je vais poser aux organisateurs des jeux (qui ne me liront jamais, malgrè que je sois un poète handicapé) quelques questions occultées. « La poésie n´entre pas en compétition !... » disait le poète argentin Raúl Gustavo Aguirre !

-Est-ce acceptable que l´on mette en concurrence des athlètes - handicapés ou pas - en représentation de leur pays, pour savoir celui qui est le plus fort, le plus rapide ou le plus habile ? Est-ce la bonne méthode pour combattre le nationalisme borné et excluant et de favoriser la coopération pacifique entre pays ? Qu´en pense d´ailleurs le Secrètaire Général des Nations Unies ? Est-il favorable aux Jeux Olympiques, au Championat Mondial de Football et à toute les mutiples rencontres internationales sportives, généreusement subventionnées par la publicité des grands groupes industriels et financiers multinationaux ? Est-ce vraiment par amour du sport, qu´ils financent ?...

Chroniques indignées II

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