03 août 2006

Quand on ne s’arrête pas…


Quand le soleil tombe
sur les tuiles
fumantes
des dernières maisons
et on ne s’arrête pas

Quand la nuit tombe
sur les tuiles
béantes
des maisons visées
et on ne s’arrête pas

Quand l’aurore s’éveille
sur les fenêtres
brisées
par les dommages collatéraux
et on ne s’arrête pas

Quand le jour se lève
et on ramasse les cadavres
d’enfants
les combattants n’étant plus là
et on ne s’arrête pas

Tous vos beaux discours sont
fumants béants brisés
et les enfants morts
vous montrent du doigt
quand ça ne s’arrête pas

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces poèmes.
Continuez !

D a dit…

Merci pour les encouragements, duquesne...