Nous avons eu plus de 6.500 visites sur notre blog poétique. Les visiteurs viennent de nombreux pays non francophones d´Amérique et même d´Asie ou du centre du Sahara. Qui sont ces amis anonymes de la poésie ? Comment trouvent-ils mon blog parmi des millions de propositions du monde entier ?
Ayant, depuis 1991, publié mes poèmes et mes traductions dans des cahiers et des plaquettes - allant de 12 à 400 exemplaires - que j´ai offerts à mes amis. Et ayant aussi publié quelques centaines de poèmes traduits de l´espagnol et du portugais dans des revues, françaises et belges, au tirage plutôt confidentiel, le chiffre de 6.500 - même s´il contient nos propres consultations et quelques répétitions - est un résultat, pour un blog spécialisé dans la poésie, plutôt surprenant et encourageant.
Même les poètes contemporains les plus connus s´accommodent, en général, de tirages de 500 exemplaires qui ne circulent que dans un cercle géographique très restreint. N´ayant aucune répercussion dans les journaux et la télévision, ces livres sont très vite oubliés y compris par ceux qui les écrivent.
Un poète guatemaltèque, Augusto Monterroso, disait avec beaucoup d´humour : “Poète, n´offre pas tes livres : détruis-les toi-même”. C´est tellement devenu une habitude, pour les poètes, d´offrir leurs livres de poésie dédicacés qu´ils n´imaginent même plus de les vendre. On peut affirmer, en toute objectivité, que la poésie est - sans le vouloir - la plus forte manifestation intellectuelle de résistance à la société de consommation..
1 commentaire:
bonjour
je peux vous dire
que depuis qu'on a fait pousser del'orge autour de la bouche
l'ecriture de la poesie reste reste le miroir qui les devore
mais ils n'en peuvent rien
j'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire
merci
Enregistrer un commentaire