A notre chat Charlie et à tous les chats, chiens, pigeons, perroquets et gazelles qui agrémentèrent notre vie de leur affection discrète.
Esope, ver le VIème siècle av.J.C., aurait été le premier à faire le malin, en attribuant, dans ses vers, les vices des êtres humains aux animaux. Je ne vois pas très bien le rapport, mais il mourut assassiné par des prêtres (de la SPA ?...). Plus tard des écrivains européens, toujours à l´affût de l´imitation et du plagiat, reprirent et actualisèrent, sans états d´âme, ses textes.
Le plus célèbre des suiveurs, car proche du Roi de France, fut La Fontaine. Je ne sais pas s´il connaissait tellement les animaux mais, sur les vices, il était extrêmement bien informé par les moeurs de la cour. L´un des derniers fabulistes français est le brave Pierre Béarn qui, dans sa librairie, ne fréquentait guère les bêtes ni les courtisans mais, dû à son grand âge, il connaissait certainement bien les hommes.
Si aujourd´hui j´ose reprendre cette vieille idée, de donner une âme aux bêtes, c´est par amusement et aussi pour me rappeler que j´ai souvent rencontré plus d´affection, de fidélité et de reconnaissance dans les animaux que dans beaucoup d´hommes.
Par ailleurs que pourrions-nous dire de l´exploitation inhumaine des animaux pas l´homme ! Jamais les bêtes sauvages n´ont montré autant de cruauté envers les hommes qui les dépossèdent, pourtant, de tout leur espace naturel de survie. N´est-ce pas l´homme civilisé qui a inventé la chasse sportive, l´élevage en batterie et les cages pour animaux de compagnie ?
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