Après avoir terminé le montage de trois usines : une de fabrication d’oxygène, une d’acétylène et une troisième de voiture FAF (version artisanale de la Méhari Citroën) la société qui m’employait eut de sérieuses difficultés avec l’Etat Français. Pour bénéficier d’une assurance "Coface", elle avait fait une fausse déclaration sur l’origine des machines de l´usine d’oxygène et d’acétylène. La Coface
n’assure, contre les risques de non-paiement par l’acheteur (ce qui est fréquent en Afrique !), que le matériel français. Bien que n’étant pas directement concerné par cette affaire je me suis retrouvé, en tant que responsable local, dans l’oeil du cyclone : je perdis ma place et la société, malgré de réelles compétences, fut condamnée à la faillite.Mon épouse, étant alors fonctionnaire des Affaires Etrangères à l´Ambassade de Bissau je devais, forcément, trouver un nouvel emploi sur place. Tous les blancs qui travaillaient, en Guinée-Bissau, avaient un contrat de leur pays d´origine. J’ai néanmoins présenté ma candidature pour un projet du PNUD. Le responsable d’alors étant italien se fut un groupe italien qui fut choisi - en vain car le projet ne fut jamais réalisé -. L´angoisse du chômage recommençait à me torturer. Ce fut alors que dans un cocktail de l’Ambassade, Monique rencontra un Franco-Brésilien qui cherchait, pour un projet de coopératives, un ingénieur. Encore une fois, une rencontre occasionnelle changea le cours de ma vie. C’est suite à son intervention que nous sommes restés quelques années de plus à Bissau et que, plus tard, nous sommes allés vivre au Brésil.
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