Nous avons vu, hier
soir, sur TV5 Monde le films de Vincent de Brus « l´Antidote ».
Très bon scénario de Eric Besnard et Jacques Besnard (des
frangins ?) qui expliquent, avec bonne humeur et beaucoup de
clarté, les mécanismes sordides du capitalisme multinational. On
découvre, entre autres, que ce ne sont plus des hommes d´affaires
qui orientent les cotations des actions en bourse, mais de féroces
prédateurs sans scrupules. La spéculation prend le dessus sur toute
autre considération. Si un jour le capitalisme colapse et, comme le
communisme bureaucratique de l´Union Soviétique, disparaît
pour être
remplacé par un système plus en accord avec la morale sociale (soit
le respect de la dignité des hommes) et les « droits humains »
on découvrira qu´il a été, dans sa période mondialiste, plus
criminel que tout autre dans l´histoire. Le capitalisme sauvage a,
pour seule valeur morale, la rentabilité à court terme de ses
investissements. Les êtres
humains ne valent que pour ce qu´ils produisent, consomment et
rapportent à l´entreprise. Christian Clavier est très bien dans
son rôle de
requin de la finance. On y croit tout le temps. On a la sensation que
rien n´est exagéré dans ce personnage psychotique. Jacques
Villeret est aussi magnifique dans son personnage de petit
spéculateur de la bourse. Son métier de comptable, lui permet
d´analyser le bilan douteux de la grande multinationale dont il
possède quelques actions. D´ailleurs quand il prend la parole, lors
de la présentation aux actionnaires du bilan de l´année, on lui
coupe le micro. Excellent film « comique » sur les
multinationales qui nous gouvernent. Il a fait moins d´un million
d´entrées !
Chroniques indignées II
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