30 mars 2008

Les pensées sans arrières pensées

Maurice Merleau-Ponti disait “La philosophie n´est pas une illusion : Elle est l´algèbre de l´histoire”. L´histoire étant l´addition de toutes les catastrophes souvent provoquées par quelques salauds actifs et dynamiques, passivement tolérés para la grande masse des braves gens, je doute que les mathématiques puissent nous aider à résoudre l´équation de notre destinée. Au lieu “d´algèbre” le philosophe aurait dû dire : La philosophie est la dimension aléatoire de l´histoire humaine.
Ni les mathématiques, ni les techniques, ni les sciences ne peuvent atteindre leur utilité optimale pour l´homme dans une société militarisée, mercantile ou rigidement bureaucratique.
Le fascisme utilise la technique pour mieux renforcer son pouvoir militaire ; le capitalisme sauvage ne cherche que la rentabilité économique ; le socialisme d´Etat cherche surtout, dans sa phase avancée, à renforcer ses propre structures de contrôle politique. Tous finissent par échouer parce qu´ils oublient un facteur essentiel : l´homme !
L´homme n´entre pas dans des formules mathématiques ; c´est pourquoi la révolte du peuple surprend toujours les hommes de pouvoir. Orientés par des technocrates, bons en mathématiques mais nuls en poésie, ils sont incapables de comprendre la réalité.
La poésie est la seule dimension humaine de l´homme libre ; elle est une équation mathématique à variables infinies. La sensibilité poétique, elle, se mesure avec l´amour que l´on donne + X.




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