05 septembre 2011

L’immobilier à Antibes...


L’hôtellerie et l’mmobilier étaient les deux grandes sources d’emploi sur la Côte d´Azur. L’art n’en bénéficiait guère.

Ce fut néanmoins une rencontre amicale, à travers la galerie, qui prolongea notre séjour à Antibes. Une charmante peintre "naïve" visita la galerie, accompagnée de son mari promoteur immobilier et ils devinrent, par la suite, d´excellents amis. Informé de nos difficultés, le mari m´employa comme vendeur. J´appris avec lui tous les secrets de ce métier à risque. Plus tard, cette expérience nous permit de faire d’excellentes affaires.

Contrairement à ce qu´on pense, les marges de bénéfices du promoteur restaient assez modestes. Par contre les banques et les financiers privés, avec un minimum de risques, multipliaient en quelques mois leurs investissements. Il suffisait alors d’avoir un terrain bien placé, un grand panneau et quelques prospectus pour vendre "sur plan" les appartements à crédit. C´est le client qui finançait l´opéra-tion ! Cette époque d’or cessa avec la première crise pétrolière en 1974. Dès lors il fallut construire pour vendre et la concurrence était très dure. Plus on tardait à vendre plus chers devenaient les logements - donc plus difficiles à vendre - car il fallait ajouter au coût, les intérêts du prêt des banques. Bientôt il n´y eut plus que les banques qui, pour placer leurs énormes bénéfices, firent de la promotion immobilière, avec l´assistance, rémunérée, d´anciens promoteurs.

Ce fut alors que je quittais mon travail de vendeur dans l´immobilier, pour diriger les travaux de transformation de la galerie en restaurant.

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