Quand certains
artistes disent choisir « le silence de la nuit » pour
travailler c´est qu´ils n'habitent pas dans notre belle ville du
centre du Brésil. La nuit, à Goiânia, est remplie de bruits et de
murmures. Jamais de silence!
Pour commencer,à
l´heure où je me couche (vers 10 heures ½) on se croirait à
l´heure de pointe, en Europe, à la sortie des bureaux. D'où viennent et où vont toutes ces voitures ? Je ne crois pas qu´il
existe des enquêtes
sociologiques sur ce sujet. Nous pouvons seulement nous référer aux
statistiques des divorces ! Ils sont aussi nombreux, dans les
grandes villes, que chez nous en France (Mise au point : Je
continue à dire « chez nous » car, partout où j'ai
vécu, je suis resté Français, bien que sans fanatisme
nationaliste !).
Toute la nuit les
voitures et les motos (parfois très bruyantes) continuent à rouler.
Par le bruit accéléré des moteurs je crois, même,
pouvoir deviner qu´ils font des courses de vitesse, sur les grandes
avenues, brûlant
ainsi, gaîement
et sans complexes, tous les feux rouges. Mieux vaut - si on n´est
pas candidat au suicide - rester la nuit tranquillement à la
maison ! D'ailleurs que faire d´intéressant dans cette ville,
au milieu de la nuit, si on a une belle copine ou tout au moins un
grand écran, le câble
et quelques bières dans le frigidaire ? Donc on peut déduire
de ces observations - libres de préjugés - que, la nuit, la ville
appartient aux jeunes célibataires à la recherche d´aventures. Je
pense qu´ils doivent en trouver car les murmures de la nuit ne
s'arrêtent
jamais. Je me demande même,
où et quand dorment, les jeunes de Goiânia
?
Chroniques indignées II
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