14 septembre 2008

Platon (-428 \ -348)

“La république”

- Les poètes créent des fantômes et non des réalités.

Note : Platon n´aimait pas les poètes. Bien qu´il fut gay, Platon s´est multiplié avec la fécondité des rats. C´est ainsi qu´il y a beaucoup plus de gens, aujourd´hui, qui méprisent la poésie que de gens qui l´admirent. Tous les admirateurs de l´ordre (« uniformés » ou pas !), tous les dessinateurs de lignes droites, tous les sacralisateurs de la rentabilité, tous les promoteurs de la vitesse, tous ceux qui ont la tête ramollie par la publicité et se disent apolitiques ainsi que tous ceux qui rêvent d´une maison ancienne à la campagne, d´un saule pleureur au bord d´un ruisseau d´eau claire et d´un prés couvert de coquelicots, de pâquerettes, de boutons d´or et qui disent ne pas aimer la poésie se fourvoient. Pauvres les malheureux qui n´ont jamais acheté une revue ou un livre de poésie ! Tous ces individus sont certainement plus à plaindre qu´à blâmer. Les plus nuisibles, les vrais ennemis de la poésie, ne sont pas toujours ceux qui l´ignorent mais ceux, hélas ! assez nombreux, qui croient que“la poésie” est un style littéraire fait de phrases bien alignées, rythmées et élégantes qui peuvent êtres dépecées et étudiées dans les universités et récitées dans les écoles. La poésie, la grande, la sublime, l´indispensable, est celle qui ne se laisse pas mettre en cage et en cases, et qui ne crée pas“des fantômes”, mais des images de la vraie vie : celles qui viennent du coeur ! La bonne poésie s´inspire du vécu, du vivant de tout ce qui palpite et qui transpire l´amour, la générosité, l´amitié et la révolte

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