Je l´ai déjà dit : mon dernier livre de poésie politique “Indignation” a eu un bon accueil parmi beaucoup d´amis. J´ai même édité un petit livre avec les nombreux commentaires, généralement élogieux, que j´ai reçus. J´ai également exprimé, dans des lettres personnelles, toute ma reconnaissance aux revues qui l´ont recensé.
Par contre certains des destinataires ont gardé le silence, dont une quarantaines de revues de poésie. Le courrier international étant de moins en moins fiable, j´ai envoyé une lettre circulaire, que j´ai voulu humoristique, pour savoir s´ils avaient reçu mon livre. Jamais je n´aurais pu imaginer les éditeurs de poésie - souvent poètes eux-mêmes - aussi violents et hargneux! Les quelques revues - peu nombreuses - qui répondirent, prirent ma lettre pour une provocation insultante! Les autres continuèrent à m´ignorer! J´avoue ma grande perplexité ! Est-ce le contenu politique de ma poésie qui les a offensés? Ou est-ce ma lettre où je décris le chemin de croix des éditeurs de poésie et toute ma sympathie pour leurs revues, en manque de lecteurs assidus ? Les lettres que j´ai reçues m´ont profondément troublé, car j´ai eu la sensation de ne pas être compris. Est-ce que le fait de dire quelques vérités politiques, à travers un langage poétique simple, serait contraire aux normes académiques ? Qui sont donc ces censeurs “apolitiques” qui veulent exclure les idées généreuses (“Les bons sentiments...”, comme ils disent) de toute bonne littérature ? Doit-on, pour faire de la bonne poésie, rester insensible aux injustices, à la violence des institutions et à la misère des peuples ?... (!!!)
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