05 décembre 2010

La fin des vacances à Paris!

Mon année de “vacances” à Paris arrivait à sa fin. Si je restais plus longtemps, je risquais d´être recruté par l´armée pour “pacifier” le Maghreb. D´une part j´avais été, régulièrement, exempté du service militaire, car résidant en Argentine (l´armée n´avait pas le budget pour me payer le voyage !), d´autre part j´étais - et je le suis toujours - plutôt pacifiste et anticolonialiste. Je n´avais donc ni le profil ni les motivations pour devenir, à 26 ans, un bon soldat. Par contre j´avais pensé qu´il me serait plus utile, me trouvant en Europe, de chercher un emploi en Angleterre pour apprendre l´anglais. C´est ainsi que je me suis retrouvé en Suède !

J´ai déjà raconté que j´ai connu à Paris, un petit groupe d´argentins dont l´un, Agustin, vivait avec une charmante jeune suédoise. Plusieurs personnes me déconseillèrent l´Angleterre. Le seul permis de travail que les autorités donnaient alors, aux étrangers, était pour travailler dans les champs. C´était très dur et mal payé. Par contre tous étaient d´accord pour vanter les mérites de la Suède et la beauté de ses filles.

L´un des Argentins du groupe. Carlos, partit le premier. Il écrivit une lettre très encourageante disant qu´il avait, tout de suite, trouvé un emploi de “machiniste” dans un restaurant. Il signalait, également, qu´il y avait deux ingénieurs argentins qui travaillaient à L.M. Ericson. La “machine” de Carlos était une machine à laver la vaisselle. Les ingénieurs, bien que qualifiés, s´occupaient surtout de documentation technique. Les bas salaires en Suède étaient, certes, plus élevés qu´en France mais les impôts et le coût de la vie bien supérieurs.

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