Pour terminer cette
série de blogs - qui se ressemblent sans se rassembler – je vais
avoir recours à l´imagination poétique. Est-ce que les
journalistes ont conscience de la médiocrité des informations
qu´ils nous jettent en pâture,
tout en dénonçant le manque d´intérêt
des gens pour la politique ? On sait d´ailleurs, par les
journaux, que 40% des électeurs français s´en foutent de qui sera
leur Président ! Alors, les marchands de nouvelles, au lieu
d´appeler le peuple à un plus grand civisme, vont au plus facile :
Ils continuent à nous parler de foot et de modes. Pas un seul
journal fait, honnêtement
et avec rigueur, son devoir de bien informer les lecteurs en
révélant, par exemple, ce que cachent les discours des politiciens.
Je reconnais que tout ce que j´écris sur la politique manque de
profondeur et de documentation sérieuse. Mes chroniques indignées
sont plus l´indication d´un « état d´esprit » qu´une
analyse sérieuse du sujet. Quand je parle, par exemple, des banques
je ne peux me référer qu´à ma propre expérience de dépôts
et de transferts de fonds dans les divers pays où
j´ai vécu (bien que sur trois continents !...). Je n´ai
jamais possédé des actions ni des bons d´Etat. Par contre, pour
protéger mes modestes économies de l´inflation ou d´éventuelles
dévaluations, j´ai demandé conseil aux banquiers et une fois sur
deux j´ai perdu de l´argent. Mon expérience de militant, au parti
socialiste, ne m´a pas non plus beaucoup aidé à mieux comprendre
la politique de mon pays. Je ne peux pas dire non plus que j´ai été
déçu car je n´ai jamais rien attendu de la politique sauf, peut
être, un peu
d´honnêteté
des élus et le respect des promesses.
Chroniques indignées
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