10 août 2008

Quand on ne s’arrête pas…

Quand le soleil tombe
sur les tuiles
fumantes
des dernières maisons
et on ne s’arrête pas

Quand la nuit tombe
sur les tuiles
béantes
des maisons visées
et on ne s’arrête pas

Quand l’aurore s’éveille
sur les fenêtres
brisées
par les dommages collatéraux
et on ne s’arrête pas

Quand le jour se lève
et on ramasse les cadavres
d’enfants
les combattants n’étant plus là
et on ne s’arrête pas

Tous vos beaux discours sont
fumants béants brisés
et les enfants morts
vous montrent du doigt
quand ça ne s’arrête pas

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est utopique de croire que le monde voudrait s'arrêter d'avancer parce que là bas au loin, dans un pays, une ville, une banlieu, une guerre se joue... Les guerres, la faim dans le monde, la misère sont pour beaucoup une banalité voir même quelque chose, un événement loin de leur "petite" vie. Ils ne se disent pas que demain, ça peut leur arriver, perdre un emploi et se retrouver à la rue, ....
Magnifique poème